À propos

« La danse, je l’ai rencontrée par hasard : je pensais que l’acquisition de ces danses était pour moi une évidence. Un don, avec lequel je serais née, puisque j’étais arabo berbère. Or, cette idée de la culture d’origine, simple, accessible, véhiculée par tous comme une sous-culture est venue se heurter à la réalité. La danse ne m’a pas été d’emblée facile : elle était rigueur, pédagogie, technique, érudition. Mes rencontres, particulièrement avec Elhadi Cheriffa, Leïla Haddad… ont restauré en moi la valeur de cette culture maghrébine dans sa richesse, sa diversité. J’ai appris la danse avec passion, cherché des passerelles entre mon identité européenne et maghrébine. »

Noria Dahmani s’est formée depuis 1981 auprès de maîtres confirmés : El Hadi Cheriffa, chorégraphe de la Troupe Nationale d’Algérie (Alger), Leila Haddad, danseuse et enseignante à Paris, May Kazan, danseuse et enseignante à Valence. Elle acquiert ainsi des connaissances solides dans le domaine des danses traditionnelles arabo-berbères d’Afrique du Nord et d’Egypte.

Titulaire d’un Diplôme d’Etat aux Fonctions de l’Animation, avec une unité de valeur « danse du Maghreb », elle a également suivi une formation de formateur.

Actuellement, elle partage son temps entre l’enseignement de ces danses dans différentes structures socioculturelles ligériennes  et l’animation de stages de formation à travers la France (Metz, Dijon, Tours, Nîmes, Avignon…). Plusieurs établissements scolaires font appel à ses compétences techniques et pédagogiques.

Noria Dahmani continue sa recherche et explore d’autres disciplines pour  développer sa danse et sa créativité : le bûto avec Gyohei Zaitsu, l’improvisation vocale avec Jean-Yves Pénafiel, le « Corps-Espace-Temps » et le jeu de masque avec Laura Sheleen…

Depuis deux ans, elle s’oriente vers la création de spectacles chorégraphiques, comme Hajitek.